ublicitéL'onde de choc du dépôt de bilan du constructeur automobile américain General Motors a poussé ses agences de communication, Publicis et Interpublic, à clarifier son impact sur leurs activités. Réagissant à la perspective d'une dégradation de sa note par l'agence Standard and Poor's, Publicis a précisé jeudi soir qu'il évaluait « à ce jour son risque maximum dans l'hypothèse extrême à 55 millions d'euros ». Le leader français explique toutefois que son exposition sera significativement réduite « lorsque ses contrats seront confirmés et transférés à la nouvelle entit頻. De son côté, le géant américain Interpublic a chiffré son exposition à 50 millions de dollars (35,7 millions d'euros), bien moins que les dernières estimations d'avril qui tablaient sur 150 millions de dollars (107,1 millions d'euros). Cependant, en cas de faillite de filiale étrangère du constructeur, la note pourrait grimper pour Interpublic.Les précisions apportées par les deux agences ont en tout cas rassuré les marchés, où Publicis a clôturé en hausse de 0,85 %, et Interpublic gagnait 7,59 % à la mi-séance. C. B.

latribune.fr

18 Juin 2009, 1:41

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