Le vrai point d'affrontement du sommet franco-britannique portera sur l'A400M, le futur avion de transport militaire d'Airbus. Londres, qui a passé commande pour cet appareil, refuse de payer les quatre années de retard du programme. Il envisage à la place de commander des C17 de Boeing ou le C130J de Lockheed Martin. Il y a dix jours, Quentin Davies, le secrétaire d'État en charge du dossier, avertissait : « Nous voulons être coopératifs, mais cela ne peut pas se faire aux dépens des contribuables britanniques. » Paris réplique en se plaçant sur le domaine des emplois. EADS ? principalement Airbus ? compte 15.000 salariés en Grande-Bretagne, rappelle la France. Un argument qui devrait inciter Londres à ne pas sortir du programme. E. A.
Blocage des négociations sur l'A400M
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