Malgré le boulet Lehman, BNP Paribas renforce ses positions

Jusqu'à présent, la prudence de BNP Paribas l'avait mise à l'abri de la crise financière. Mais, cette fois, la première banque française a subi les conséquences de la faillite de la banque américaine Lehman Brothers en septembre. Son bénéfice net trimestriel est en baisse de 55,6 % sur un an, à 901 millions d'euros. Le premier de la classe a donc déçu les attentes d'un marché qui commençait à s'habituer à ses bonnes performances en période de gros temps. Le cours de BNP Paribas a perdu hier 1,54 %, à 57,6 euros, après avoir reculé de plus de 3 % pendant toute la séance.Mais, si le troisième trimestre a connu le plus lourd tribut depuis le début de la crise (1,6 milliard d'euros), la banque de la rue d'Antin peut se targuer d'avoir dégagé 4,4 milliards d'euros de bénéfices sur les neuf premiers mois de l'année quand sa rivale Société Générale n'en est qu'à 1,9 milliard. Mieux, si la faillite de Lehman Brothers a fragilisé ses comptes, elle lui a aussi permis de renforcer ses positions commerciales. Apeurés par cet incident majeur, les acteurs économiques ont jeté leur dévolu sur les banques les plus solides à leurs yeux, BNP Paribas en tête. Tous les pôles d'activité du groupe ont profité de ce mouvement et contribué positivement au résultat du groupe.  page 20La banque de la rue d'Antin voit son bénéfice trimestriel chuter de 55,6 % sur un an. Mais la crise a renforcé ses positions commerciales.
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