Deutsche Bank est en discussions avec la BaFin, l'autorité des marchés allemands, en vue d'obtenir une licence pour émettre des « Pfandbriefe », des obligations sécurisées garanties par des prêts à des collectivités publiques, des prêts d'immobilier commercial ou résidentiel, ou des prêts au secteur maritime, considérés comme particulièrement sûrs. Les banques européennes ont abondamment eu recours ces derniers mois aux garanties d'État pour se refinancer, mais Deutsche Bank a choisi de ne pas faire appel à ce type de garanties, ce qui a restreint ses options.Elle est tombée à un point bas de tout temps face au dollar vendredi, pour ne plus valoir que 1,7950, Le refus du Premier ministre, Recep Erdogan, d'accepter un prêt du FMI, à l'instar de ceux consentis à plusieurs pays de l'Est, lui a fait perdre 5 % de sa valeur au cours de la semaine écoulée.Les craintes sur le secteur bancaire suédois, très engagé dans les pays de l'Est, ont fait tomber la couronne à un plancher historique vis-à-vis de l'euro. Elle a chuté jusqu'à 11,775 après la publication jeudi par l'agence Moody's d'un rapport très négatif sur les banques suédoises.Le rendement des emprunts d'État britanniques à dix ans ? les gilts ? a connu une détente historique de plus de 60 points de base en deux séances, passant de 3,66 % à 3,03 %. Cet engouement fait suite à l'annonce jeudi par la Banque d'Angleterre au passage à la politique d'assouplissement quantitatif, via des achats de bons du Trésor. Elle s'en procurera pour 75 milliards de livres au cours des trois prochains mois.

latribune.fr

19 Mars 2009, 1:31

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