Selon la Food and Drug Administration (FDA), les copies illégales de médicaments représenteraient environ 10 % du marché mondial, soit près de 45 milliards d'euros. Internet est bien évidemment l'un des principaux vecteurs de ces produits : près d'un médicament sur deux vendu sur la Toile serait contrefait selon l'OMS. « Et il ne s'agit plus seulement de médicaments de confort comme le Viagra ou le Cialis », indique-t-on chez Sanofi-Aventis. Le géant français de la pharmacie s'est d'ailleurs doté l'an passé d'un laboratoire spécialisé dans l'identification des médicaments contrefaits (voir « La Tribune » du 5 septembre 2008). « Les produits incriminés sont aussi des médicaments indiqués en oncologie, en cardiologie ou des vaccins avec les risques que l'on peut imaginer », assure un porte-parole du groupe. Pour le moment, ce phénomène touche principalement les nations en voie de développement et les pays émergents. « Mais, ajoute-t-il, tout semble indiquer que cette tendance se modifie et que la prévalence des médicaments contrefaits augmente, y compris dans les pays développés. » J. C.

latribune.fr

20 Avr 2009, 10:11

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