Des élus assis sur un pactole

176 km2 seulement pour 1,6 million d'habitants et 36 communes, mais des entreprises réalisant 100 milliards d'euros de chiffre d'affaires, l'équivalent du PIB de la République tchèque, un potentiel fiscal par habitant de 1.500 euros, supérieur à celui de Paris et près du double de celui de la Seine-Saint-Denis, et un budget de 1,8 milliard d'euros, dont 685 pour le social : les Hauts-de-Seine ne sont pas prêts de perdre leur titre de département le plus riche de France. Il devrait encore renforcer son attractivité avec le développement du quartier d'affaires de La Défense, que Nicolas Sarkozy et Patrick Devedjian veulent transformer en cité financière rivale de la City. La crise de l'immobilier fait pourtant sentir ses effets : les droits de mutation devraient chuter de 200 millions d'euros cette année, obligeant le département à augmenter de 4 % le taux de ses impôts locaux et à voter une autorisation d'emprunt de 272 millions pour financer ses investissements.
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