La Société Générale légèrement bénéficiaire au deuxième trimestre

queLa Société Généralecute; Générale sera-t-elle bénéficiaire au premier semestre 2009 ? La banque a annoncé hier, dans un communiqué sibyllin, un résultat net part du groupe « légèrement bénéficiaire » au deuxième trimestre. Reste à savoir si ce timide redémarrage sera suffisant pour gommer la perte nette de 278 millions d'euros enregistrée sur les trois premiers mois de l'année.Or « la Société Généralecute; Générale s'est montrée très floue », note un analyste. « Difficile de connaître la signification de ?légèrement bénéficiaire?.» Plusieurs observateurs du secteur s'attendent à un résultat net part du groupe inférieur à 100 millions d'euros. Si leurs prévisions se révélaient justes (les résultats officiels seront communiqués le 5 août), la Société Généralecute; Générale serait dans le rouge au premier semestre. « Les bonnes performances opérationnelles, et en particulier de la banque de financement et d'investissement, permettront d'absorber les effets comptables négatifs importants liés au resserrement significatif des spreads de crédit [écart de taux d'intérêt, Ndlr] », a tenu à souligner la banque dans un communiqué. Un impact négatif de 1,3 milliard d'euros devrait notamment être enregistré sur les instruments de couverture du risque de crédit, dits « CDS ». « Ce chiffre est plus important qu'attendu et inquiète les investisseurs », pense un analyste. En témoigne le recul du titre de la Société Généralecute; Générale (1,74 %, à 37,24 euros), hier, à la Bourse de Paris.Aussi, « la charge du risque devrait être du même ordre de grandeur qu'au premier trimestre [1,35 milliard d'euros au 31 mars, Ndlr] », a poursuivi la banque. Sans effet sensible sur les ratios de solvabilité de la banque, puisque ceux-ci « devraient être proches » de ceux du premier trimestre (7 % pour les fonds propres durs Core Tier 1 fin mars).Enfin, hier, lors de l'assemblée générale destinée à entériner sa nomination à la présidence de la Société Généralecute; Générale (lire « La Tribune » hier), Frédéric Oudéa a rejeté l'idée de « faire grimper la participation de l'État [français] dans le groupe ».Alexandre MaddensAgence de la Société Généralecute; Générale à Paris.
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