Low-cost de bout en bout

à Kuala Lumpur, Air Asia exploite depuis 2006 son propre terminal, le LCCT (Low Cost Carrier Terminal), dimensionné pour accueillir 10 millions de passagers par an. Le lieu ne paie pas de mine. Il ressemble plus à un hangar de stockage aménagé qu'à une véritable aérogare, mais on peut y déjeuner correctement pour le prix d'un café à Roissy. D'ici à la fin 2008, le LCCT aura été rénové pour faire face à l'augmentation massive du nombre de passagers. En 2007, 18 millions de passagers y ont embarqué ou débarqué. De plus, Tony Fernandes souhaite pouvoir y accueillir les vols long-courriers d'Air Asia X.à l'enregistrement, il faut être patient, le personnel est peu nombreux et débordé par des hordes de Chinois qui s'agglutinent autour des comptoirs en vociférant, incapables de former une file d'attente. « C'est notre nouvelle clientèle, explique une hôtesse au sol d'un air résigné. Ils n'ont pas l'habitude de voyager et ne parlent pas un mot d'anglais. Heureusement, ils voyagent beaucoup en groupe. » La carte d'embarquement ressemble à un ticket de caisse d'hypermarché avec le numéro du vol et un code-barres. Pas de numéro de siège?: le placement est libre et se fait dans l'ordre d'arrivée des passagers.Au moment de l'embarquement, c'est la cohue?: les bus d'Air Asia sont remplis à ras bord et tout le monde se précipite vers la sortie pour tenter d'avoir les meilleurs sièges. Pendant le vol, toutes les consommations sont payantes, mais la plupart des passagers ont généralement prévu un casse-croûte et se contentent d'acheter une bouteille d'eau. Le personnel navigant est jeune et parle un anglais très basique. Il est aussi prié de faire le ménage entre chaque rotation. O. L.
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