vladimir spidla

Commissaire européen en charge de l'emploi et des affaires sociales. Êtes-vous déçu que 11 des 15 pays ayant restreint en 2007 l'accès des citoyens roumains et bulgares à leur marché du travail aient décidé de prolonger ces restrictions ? Il y a tout de même un progrès puisque l'Espagne, le Portugal et la Hongrie garantissent depuis le 1er janvier la libre circulation des travailleurs bulgares et roumains. Quant aux autres, dont la France, qui ont souhaité maintenir leurs restrictions, c'est leur droit, mais aucune raison économique et sociale ne justifie cette décision.La crise n'est-elle pas un bon argument pour limiter la liberté de circulation ? Non, car la libre circulation n'a rien à faire avec la crise : elle est une liberté fondamentale. Pour la limiter, il faut des arguments forts. En outre, l'histoire des migrations montre que, en cas de crise, l'immigration s'interrompt automatiquement.La libre circulation est une liberté fondamentale.flashinterview
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