réchauffement

Peut-on encore ignorer la Chine?? Le sommet du G20 l'a de nouveau démontré, le rôle de Pékin est central. Et la France, qui a vu ses relations avec la Chine se dégrader ces derniers mois en raison de la rencontre de Nicolas Sarkozy avec le dalaï-lama en décembre et du tumultueux passage de la flamme olympique à Paris, ne pouvait rester les bras croisés. La décrispation s'est concrétisée avec la publication d'un communiqué conjoint réaffirmant la volonté de « renforcer le partenariat stratégique global ». La France y proclame son « attachement au principe de non-ingérence » pourtant longtemps défendu, à des fins humanitaires, par Bernard Kouchner. Elle va jusqu'à affirmer s'en tenir « à la position selon laquelle le Tibet fait partie intégrante du territoire chinois ». Coïncidence, Rama Yade, la secrétaire d'État aux Droits de l'homme, vient de s'insurger contre les excès de la « realpolitik ». Mais Axel Poniatowski, président de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale, récuse?: « Si on ne commerçait plus qu'avec les pays dotés d'une démocratie à l'occidentale? » Aussi, l'élu s'en remet aux entreprises pour décider de leur stratégie, admettant que toutes les expériences ne sont pas heureuses en Chine comme on l'a vu pour Danone, en procès avec son ancien associé. L. C.
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