L'Ademe vise l'excellence pour ses nouveaux locaux

âtimentQualité de l'intégration à l'environnement, gestion des flux (énergie, eaux, déchets), basse consommation et réduction des impacts environnementaux du chantier, le nouveau siège social de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), à Angers, est un condensé des meilleures pratiques disponibles en matière de construction.Cette « vitrine du développement durable et de la haute qualité environnementale (HQE) » associe la rénovation d'un bâtiment existant occupé par l'Ademe depuis 2007 et dont la consommation énergétique a été ramenée de 130 kWh/m2/an à 80 kWh/m2/an, et la construction d'une extension de 3.000 mètres carrés. Ce nouveau bâtiment est doté d'une enveloppe performante évitant toute déperdition énergétique et d'équipements favorisant l'usage des énergies renouvelables tels que des panneaux photovoltaïques, une ventilation double flux remplaçant la climatisation et deux chaudières à condensation. Ainsi, la consommation prévisionnelle en énergie est estimée à seulement 31,6 kWh/m2/an.À 5,1 millions d'euros HT, le surcoût du site d'Angers s'élève à 12 %. « La performance BBC peut être atteinte avec les technologies existantes pour des coûts d'investissement dans la performance énergétique de l'ordre de 12 % du coût total », souligne Philippe Van de Maele, président de l'Ademe.Plans d'actionsL'exemple angevin n'est pas unique. À Dijon, la délégation régionale de l'Ademe en Bourgogne vient d'emménager dans la « première tour de bureaux à énergie positive d'Europe », Elithis. « Tous nos sites ont de plus réalisé leur bilan carbone, afin de déterminer les principaux postes d'émissions de CO2 et de mettre en ?uvre des plans d'actions pour les réduire », précise Philippe Van de Maele.« Toutefois, ajoute-t-il, l'ambition de l'Ademe n'est pas de construire des bâtiments performants, mais de faciliter la diffusion des techniques de construction et de rénovation permettant d'atteindre des optimums énergétiques, conformément aux objectifs du Grenelle. Notre mission consiste ensuite à valoriser et à diffuser ces solutions en accompagnant les maîtres d'?uvre et les maîtres d'ouvrage par des formations, des outils techniques, des aides financières. »Reste à associer à la démarche les professionnels du bâtiment (artisans, architectes?), d'autant que, selon Philippe Van de Maele, « il y a une vraie opportunité à saisir. Le Grenelle devrait générer, d'ici à 2012, un chiffre d'affaires supplémentaire de 35 milliards d'euros et 22.000 créations d'emplois directs dont la majeure partie dans le plan bâtiment et les énergies renouvelables ». L'agence lancera d'ailleurs, avant la fin de l'année, un appel à projets de recherche pour des bâtiments à énergie positive et bas contenu carbone. nÀ 5,1 millions d'euros hors taxes, le surcoût du site d'Angers s'élève à 12 % seulement.
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