La fin laborieuse de la taxe professionnelle

Christine Lagarde présentera aujourd'hui aux organisations patronales et aux associations d'élus locaux les grandes lignes de la réforme-suppression de la taxe professionnelle. L'industrie sera privilégiée, au détriment des services. Si la TP sur les équipements (machines) disparaîtra, la cotisation minimale de taxe professionnelle, basée sur la valeur ajoutée, sera au contraire maintenue. Elle sera même étendue aux PME réalisant moins de 7,6 millions d'euros de chiffre d'affaires, Mais, face à la contestation du Medef, le gouvernement cherche des mécanismes pour limiter le nombre de PME perdantes. La question « qui va payer ? » reste donc ouverte. Alors que le ministre du Budget réclame une réforme « neutre pour les finances publiques », la suppression de la taxe professionnelle risque donc, au contraire, d'alourdir le déficit budgétaire. page 4 et éditorial page 9Le gouvernement tenté de taxer les pme de service
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