L'équipe France est en échec en Arabie Saoudite. Après le revers du Rafale (Dassault Aviation) face à son rival Eurofighter (BAE Systems, EADS) il y a plus de deux ans, les Saoudiens ont récemment préféré Berlin à Paris pour un système de surveillance de frontières ? un programme estimé de 1,5 à 2 milliards d'euros ?, en confiant le contrat à EADS, qui concourait sous les couleurs de l'Allemagne. Ce qui fait dire à un industriel français de la défense, « il y a un froid glacial entre la France et l'Arabie Saoudite. Il ne se passe plus rien au niveau politique. » Et pourtant, en janvier 2008, après un voyage de Nicolas Sarkozy, l'Élysée faisait miroiter la signature « de 40 milliards d'euros de contrats potentiels » en privilégiant des contrats d'État à État. À confirmer. M. C.
Ryad est devenu une terre inhospitalière pour la France
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