Nnuméro 4 mondial de la publicité, Publicis Groupe, qui a renouvelé l'an passé son accord avec un club d'une vingtaine de banques, " a donc des liquidités disponibles et mobilisables abondantes de 2 milliards d'euros. " C'est supérieur à nos besoins ", rassure Maurice Lévy, président du directoire. Sur le plan de l'activité, si elle demeure soutenue " pour l'instant ", les prévisions de croissance du marché publicitaire mondial de Zénith Optimédia, l'agence média du groupe Publicis, ont été révisées à la baisse et " on s'attend à un 4e trimestre difficile et à une année 2009, très difficile " poursuit le patron de Publicis. " Nous l'avons déjà pris en compte dans les budgets de l'année prochaine que nous sommes en train d'établir. On va gérer de façon très rigoureuse, faire attention aux investissements et aux nouvelles dépenses, pour continuer à dégager des marges. "Rich Beyer, DG de Freescale "1,3 milliard de dollars de cash pour Freescale"Freescale, l'ancienne division semi-conducteur de Motorola, a été rachetée en 2006 pour 17,6 milliards de dollars par des fonds de LBO (leveraged buy out). La société supporte une dette de 9,5 milliards de dollars pour un chiffre d'affaires de 4,5 milliards.Le bilan de Freescale est-il préoccupant ?L'année dernière, notre cash-flow a atteint 1,3 milliard de dollars et le service de notre dette a représenté environ 750 millions de dollars. Nous avons donc généré un demi-milliard de dollars de cash. Cette année, le service de notre dette représente un peu plus de 700 millions de dollars et notre cash-flow sera nettement supérieur. À la fin du second trimestre 2008, nous possédions 1,3 milliard de cash. Notre dette de 9,5 milliards de dollars est certes importante, mais nous pouvons non seulement en assurer le service mais aussi investir 20 % de notre chiffre d'affaires dans la recherche et consacrer 10 % à 12 % aux coûts administratifs.

latribune.fr

23 Oct 2008, 5:09

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