Publicis entrevoit la sortie du tunnel

ublicit髠J'estime que le creux de la crise serait atteint d'ici le mois de juillet. J'ai le sentiment que nous ne descendrons pas plus bas », a annoncé hier le président du directoire de Publicis, Maurice Lévy, lors de l'assemblée générale des actionnaires. Pour le groupe, le deuxième trimestre s'annonce pire que le premier, qui s'était soldé par un recul limité de la croissance organique à 4,4 %. Bonne nouvelle, une amélioration notable devrait se faire sentir sur le second semestre.Pour tenir le cap sur l'année en cours, le groupe publicitaire compte réduire de 15 % ses « frais maîtrisables ». Publicis veut également diminuer sa masse salariale restée pratiquement stable en 2008. Si aucun plan de départ n'est actuellement envisagé, le groupe s'emploie à réduire ses effectifs en jouant sur les 15 % de contrats à rémunération variable ou à durée déterminée (sur un total d'environ 45.000 salariés). « Les effectifs baissent, mais pas assez vite », a concédé Maurice Lévy.Maintien du dividendeAprès une bonne année 2008, Publicis a décidé de maintenir le dividende à 0,60 euro par action. En 2009, il compte poursuivre sur sa lancée en faisant mieux que ses concurrents. Grâce à des positions fortes sur les segments du numérique et des pays émergents, d'où le français tire respectivement 19 % et 23 % de ses revenus, Maurice Lévy compte dégager la meilleure marge du secteur en 2009, après un niveau record de 16,7 % en 2008. Le président du directoire s'attend par ailleurs à une baisse « de 7 % à 8 % du marché publicitaire mondial », alors que les dernières prévisions réactualisées en avril par ZenithOptimedia, l'agence média du groupe, tablaient sur un recul de 6,9 % du marché.Dans la traversée de la violente crise qui secoue le marché de la publicité, Publicis s'en sort pour le moment mieux que ses concurrents. Son rival français, le groupe Havas, affichait une croissance organique en recul 8,4 % au premier trimestre. Vincent Bolloréeacute;, son président et principal actionnaire, avait estimé que la baisse du revenu sur l'année 2009 serait comprise entre 8 % et 10 %. Les groupes anglo-saxons affichent de leur côté des reculs sur le premier trimestre de 5,8 % et 11,6 % pour les britanniques WPP et Aegis, et de 6,6 % pour l'américain Omnicom. Cécile BarbièrePour tenir le cap, le groupe compte réduire de 15 % ses « frais maîtrisables ».
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