La guerre des chefs mine l'économie malgache

La guerre des chefs se poursuit à Madagascar, menaçant de plonger dans le marasme l'économie. Le président évincé Marc Ravalomanana juge « sans valeur » sa condamnation la semaine dernière à quatre ans de prison pour son rôle dans l'acquisition par l'État malgache d'un Boeing 737-700 fin 2008. Le jeune Andry Rajoelina, qui a pris le pouvoir le 17 mars dernier, s'oppose farouchement à son retour. « S'il met le pied sur le territoire, le mandat d'arrêt sera exécut頻, a mis en garde sa ministre de la Justice. Résultat, le pays est plus isolé que jamais, les grands pays et l'Union africaine considérant le changement de régime comme un « coup d'État ». Un environnement guère propice aux affaires qui « risque de compromettre les perspectives de croissance en interrompant les flux touristiques, les investissements étrangers et l'aide au développement », s'inquiète l'OCDE. L'île dépend cruellement de l'aide internationale qui représentait plus du quart des recettes publiques en 2008. X. H.
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