Querelles de sommet

++BSD ++PasSupprimerBalise balise systèmene pas supprimer++BSF ++Dès que les Français évoquent l'idée d'un gouvernement économique de la zone euro, les Allemands grimpent aux rideaux. Des deux côtés du Rhin il existe une vraie divergence d'appréciation. Pour la France, quoi de plus normal de coordonner les politiques économiques des pays de la zone euro alors qu'une banque centrale unique pilote leur politique monétaire ? Logiquement, un pays à structure fédérale devrait n'y voir que du positif. Mais les Allemands y décèlent une arrière-pensée : la remise en cause de l'indépendance de la Banque centrale européenne. Sacrilège ! Pour les Allemands, l'indépendance de la Bundesbank et la force du deutsche mark constituaient le ciment de la renaissance de l'après-guerre. Ils ont fini par accepter l'idée de l'euro, à la stricte condition de retrouver une banque centrale aussi indépendante et une monnaie unique aussi forte.Au début de la présidence française de l'Union, Nicolas Sarkozy souhaitait organiser le premier sommet des chefs d'État et de gouvernement des pays de la zone euro. Angela Merkel a tué l'idée dans l'?uf. Mais l'histoire s'est accélérée avec la crise financière et Nicolas Sarkozy a habilement imposé un sommet de l'Eurogroupe. C'était utile, ont reconnu les Allemands, vu le contexte. À circonstances exceptionnelles, sommet exceptionnel. Mais à ne surtout pas institutionnaliser !
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