Paris pousse, Berlin renâcle

++BSD ++PasSupprimerBalise balise systèmene pas supprimer++BSF ++Angela Merkel persiste. L'Allemagne, dit-elle, ne peut pas supporter le coût de la mise aux enchères des émissions de gaz à effet de serre à partir de 2013. Elle réclame les mêmes dérogations que celles que Nicolas Sarkozy envisage d'accorder aux pays de l'Est. Mais à détricoter les directives de la Commission, le danger serait de s'éloigner de l'objectif de lutte contre le réchauffement que l'Union s'est fixé? sous présidence allemande en mars 2007. Bref, Angela Merkel se retrouve dans une position délicate. Alors qu'elle est à l'origine de l'engagement d'une réduction de 20 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020, la conjoncture n'est pas porteuse pour imposer aux industries lourdes allemandes, comme la chimie de base, l'acier, le ciment ou encore la chaux, de payer des droits à polluer. Ou aux centrales thermiques qui produisent l'électricité avec le charbon. « Les Allemands n'avaient qu'à ne pas abandonner le nucléaire », glisse-t-on à Paris. Le Conseil européen qui s'ouvre demain à Bruxelles pour boucler le paquet climat accouchera sans doute des compromis dans la douleur.
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