Le directeur général des 3 Suisses, Pascal Gires, dévoile ce matin les « actions commerciales, organisationnelles et les mesures sociales d'accompagnement » de la transformation du numéro deux français de la vente par correspondance. Ce sera lors d'un comité d'entreprise extraordinaire. Les élus du personnel ont ouvert une procédure de droit d'alerte suite à la publication d'un article du « Figaro » révélant un projet de supprimer 400 emplois, dont entre 140 et 170 au siège de Roubaix.Ce plan porte sur la fermeture de 5 des 6 centres d'appels des 3 Suisses situés à Villeneuve-d'Ascq, Marseille, Nancy, Nantes et Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen, selon une source syndicale. Les 3 Suisses projettent de transférer les activités de relations par e-mail et par téléphone avec sa clientèle en Tunisie, au sein de sa filiale Mezzo. Fondée en 2005 à Tunis, cette entreprise, spécialisée dans la gestion et le suivi des appels, dispose de 2 centres en Tunisie et de 2 autres en France, à Bordeaux et à Toulouse. Ce projet de délocalisation ne date pas d'hier. Le 6 novembre, les 3 Suisses ont obtenu auprès de la Cnil l'autorisation de transférer toutes leurs données au siège de Mezzo à Tunis.vente par internetLe groupe, détenu à 55 % par l'allemand Otto et 45 % par la famille Mulliez, se plie au diktat de la vente par Internet. Le Web représente 40 % de ses ventes. Ce mode de commande remplace, pas à pas, la commande par téléphone ou par écrit. Et oblige les 3 Suisses à revoir son organisation, comme le fait La Redoute, qui a annoncé fin octobre un plan de restructuration sur quatre ans portant sur 672 emplois. Juliette Garnie

latribune.fr

23 Févr 2009, 1:31

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