ING a beaucoup déçu aux Pays-Bas, en confirmant vendredi le versement à ses cadres de 350 millions d'euros de primes au titre de l'année 2008. Certes, ses directeurs ne sont pas concernés. Ils s'en tiennent à l'accord passé avec le gouvernement, ayant accepté de renoncer à leurs primes pour 2008, au moment du renflouement de la banque par les pouvoirs publics.décision critiquable. Mais ce qui fait très mauvais effet, c'est que le paiement de ces primes est lié à la performance, alors qu'ING a essuyé des pertes en 2008, pour la première fois de son histoire. Wouter Bos, le ministre travailliste des Finances, a déclaré le 7 mars qu'il ne pouvait « pas influer sur la décision de la banque », même s'il la trouvait « critiquable ». Toutes les annonces et décisions concernant ING sont extrêmement sensibles : le cours n'a cessé de chuter ces dernières semaines, tombant à 6 milliards d'euros de capitalisation boursière et alimentant les rumeurs de nationalisation. Sabine Cessou, à Amsterdam

latribune.fr

23 Mars 2009, 1:33

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