Un créneau pour se démarquerBNP Paribas s'inspire du 7e art pour ses affiches et multiplie les partenariats avec le secteur. Les choix créatifs des marques ont parfois des conséquences étonnantes. C'est parce que ses affiches publicitaires empruntaient aux codes des différents genres cinématographiques que BNP Paribas a décidé, au début des années 2000, d'apporter un soutien actif au septième art. « Depuis les années 1990 avec ses campagnes de communication ?Tontons flingueurs? et plus encore aujourd'hui à travers ses affiches pastiches de films, la marque est ancrée dans l'univers du cinéma, il nous a semblé logique de lui rendre ce qu'il nous avait apporté en termes de reconnaissance et de proximit頻, indique Antoine Sire, son directeur marque, communication et qualité, dont le père, Gérard Sire, fut notamment le scénariste du film « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ».« animer les agences »Partenaire de la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes, de la Fédération nationale des cinémas français et de ses différents événements (le Printemps du cinéma, la Fête du cinéma et la Rentrée du cinéma), ainsi que du festival du cinéma de « Télérama », la marque a franchi en 2005 un nouveau cap en s'associant à la production du film d'animation « Arthur et les Minimoys » réalisé par Luc Besson. « À l'époque, nous étions en pleine réflexion sur notre offre enfants : lorsque Luc Besson est venu nous présenter son projet, nous n'avons pas hésité. D'autant que le succès des livres laissait augurer celui du film. Cette rencontre nous a permis d'associer nos produits au monde d'?Arthur et les Minimoys? et d'animer les agences du réseau autour de cet univers », se souvient Antoine Sire. Impliquée très en amont au projet, la banque a accompagné le film jusqu'à la sortie du DVD en 2007. En France, mais aussi à l'international, puisque le film a été distribué dans le monde entier. R. M.

latribune.fr

23 Mai 2009, 1:40

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