Exportation ? : l'union fait la force

Alors que seulement un tiers des entreprises françaises de 20 à 500 salariés ont des relations commerciales avec l'étranger, comment en convaincre un plus grand nombre d'exporter leurs produits et services, et les accompagner dans leurs démarches?? C'est tout l'enjeu de la convention signée, en avril dernier, par quatre partenaires?: l'ACFCI (l'Assemblée des chambres françaises de commerce et d'industrie), Ubifrance, l'Uccife (l'Union des chambres de commerce et d'industrie françaises à l'étranger) et la DGTPE. Un nouveau guichet pour les entreprises à la recherche d'opportunités sur d'autres marchés?? « Il ne s'agit pas de créer un nouvel étage, mais de donner aux entreprises un point d'entrée, explique Renaud Favier, directeur des relations internationales à l'ACFCI. Nous tentons ensuite de les mettre en relation avec le ou les partenaires, selon qu'il s'agit de faire un diagnostic, une formation, de participer à une opération collective ou de rechercher des clients sur le terrain. Il ne s'agit en aucun cas d'un passage obligé, mais plutôt d'un rôle de facilitateur. Il ne s'agit pas de choisir dans le menu, mais de trouver le restaurant. »portage exportCar l'objectif du gouvernement est bien d'augmenter le nombre d'entreprises exportatrices de 10.000 unités d'ici à 2012 alors que de très nombreux dirigeants de PME hésitent encore à franchir nos frontières. Malgré la quantité de réseaux d'aides mis en place au fil des ans ou les solutions de portage par de grands groupes, à l'instar de ce que fait Partenariat France qui réunit 35 grandes entreprises industrielles. Celles-ci mettent à la disposition de petites et moyennes entreprises ? sur la base du volontariat ? leurs propres réseaux sur les marchés étrangers. Un « portage export » qui peut revêtir de multiples formes, de la communication d'informations et de conseils sur les marchés, à la mise en relation avec des clients et opérateurs locaux, en passant par l'assistance juridique, l'appui logistique avec la mise à disposition de locaux ou l'organisation de missions collectives de prospection d'un marché. Pour d'autres entreprises, la solution sera de se tourner vers des organisations professionnelles fortes et organisées à l'international, comme le groupe Sopexa qui s'adresse aux entreprises hexagonales de l'alimentaire et de l'art de vivre. Ainsi, en juillet, 60 entreprises françaises ont pu présenter leurs produits au Fancy Food Show de New York, le grand rendez-vous nord-américain de l'agroalimentaire. « En revanche, pour d'autres activités comme les biotechnologies, les services ou les TIC, il n'existe pas de solutions organisées », regrette Renaud Favier. Du travail en perspective pour les réseaux d'experts. « L'important, c'est que les entrepreneurs aient des solutions adaptées à leurs besoins. » B. D.
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