Nexidia valorise le monde microbien

Début 2009, Nexidia a accueilli deux nouveaux salariés. La jeune pousse, créée à Dijon en janvier 2007 par un universitaire (Jean Guzzo) et un manager pur jus (Patrice Arbault), comptera ainsi sept personnes. D'ici à la fin de l'année, elle pourrait même poursuivre les recrutements, à la faveur de nouveaux contrats. Ainsi Nexidia s'apprête à signer avec une grande société internationale, dont le siège est aux États-Unis, ce qui lui offrirait une belle porte d'entrée sur ce marché.En deux ans, la petite entreprise est parvenue à se tailler une place dans l'ingénierie du stress microbien. Jean Guzzo réalise ainsi son projet : exploiter le fruit de ses recherches (la sélection de souches bactériennes résistantes au stress lors de leur inoculation) à des fins industrielles. Son travail a fait l'objet d'un brevet international, dont l'université de Bourgogne est le dépositaire et pour lequel Nexidia bénéficie d'une licence d'exploitation exclusive. « C'est une aide à l'innovation d'Oséo qui a permis cette extension du brevet à d'autres bactéries d'intérêt industriel comme les probiotiques », souligne Patrice Arbault. Nexidia (250.000 euros de chiffre d'affaires), lauréate en 2006 du concours national de création d'entreprise à technologie innovante, a également bénéficié d'une enveloppe de 110.000 euros, destinée à financer la recherche. Un premier brevet, développé en propre, a été déposé en novembre 2008. Alexandra Caccivio, à Dijon
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