Thomas Le Thierry prend la présidence de Carat France

On passe d'une période défensive, où nous avons concentré nos actifs, à une période plus offensive. » Le ton est donné par Thomas Le Thierry, fraîchement nommé à la présidence de Carat France, une des agences média du groupe de publicité britannique Aegis, en pleine crise du marché publicitaire.Président et fondateur de Vizeum en 2003, une autre agence du groupe Aegis, il remplace Marie-Laure Sauty de Chalon, qui reste PDG d'Aegis Media France et Europe du Sud. « On y pensait depuis la nomination en juillet dernier de Marie-Laure. De fait, elle s'est demandé si elle pouvait continuer à assurer la présidence de Carat en plus de sa nouvelle fonction. C'est une responsabilité qu'on ne refuse pas», confesse-t-il.synergies du groupeDerrière cette nomination, c'est toute l'agence qui se réorganise. Flanquée de quatre directeurs généraux, qui piloteront chacun une des nouvelles entités créées au sein de Carat, la structure rénovée doit permettre à l'agence de faire jouer les synergies entre des pôles définis par affinités et non selon une typologie de médias ou d'annonceurs.Avec un père géologue chez Total, Thomas Le Thierry a passé son enfance entre l'Asie, l'Amérique du Sud et l'Afrique. « Quand je suis revenu en France à 18 ans pour passer mon baccalauréat, le retour au cadre scolaire a été difficile. » Il décide ensuite de s'inscrire en double cursus économie et anglais à Nanterre. « Grâce à l'anglais, première langue que j'ai apprise, j'ai pu compenser mes autres faiblesse », s'amuse l'ex-mauvais élève. En 1995, Thomas Le Thierry entre chez Carat comme directeur de clientèle, et en 2000, il est nommé directeur général adjoint de Carat Prospective. De son passé de globe-trotter, il a gardé un goût pour les profils atypiques. Chez Carat Prospective, il n'hésite pas à engager un géologue. Thomas Le Thierry coordonne notamment le compte Renault pendant plus de deux ans. Le constructeur français a récemment quitté Carat au profit d'OMD, filiale du groupe américain de communication Omnicom. « Quand Publicis a perdu Renault en 2000, tout le monde a dit qu'ils allaient fermer. Deux mois après, ils gagnaient le budget monde de Hewlett-Packard, encore plus important », analyse Thomas Le Thierry. nd
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