Les bonus des traders au menu du G20

« Il faudra tout le talent de la ministre pour défendre ce texte et qu'il devienne une référence pour les autres pays lors du prochain G20 en avril », expliquait hier un conseiller de Christine Lagarde après que celle-ci eut reçu le rapport du groupe de travail de place sur la rémunération des opérateurs de marché (lire « La Tribune » du 9 février). Ce document bannit les bonus garantis sur plus d'un an, impose un calcul de la rémunération sur l'ensemble de la chaîne des opérations induisant un paiement partiel en différé, propose une rémunération pour partie en titres de l'entreprise, et prévoit une organisation propre à la définition de la politique de la rémunération. Mais il ne doit pas être une arme anticompétitivité pour les banques françaises, même si ces mesures s'appliquent aux filiales anglo-saxonnes des banques françaises, et ce, dès les bonus liés à l'exercice 2009. À cet égard, Georges Pauget, président de la Fédération bancaire française, qui a remis le rapport hier à la ministre des Finances, expliquait que ce document reprend l'esprit des propositions de l'International Institute of Finance, dont les conclusions sont de portée mondiale.En attendant de savoir si les mesures proposées par la France sauront convaincre ses homologues, Christine Lagarde a demandé à la Commission bancaire de contrôler leur mise en ?uvre dans les établissements français et de lui rendre un rapport en mai prochain. G. L. S.
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