cite>Google a lancé hier une nouvelle plate-forme publicitaire pour cibler les centres d'intérêt des visiteurs de son site vidéo Youtube (12,3 millions par mois en France) et des milliers de sites « partenaires » (24,3 millions de visiteurs uniques), pour lesquels il commercialise la publicité via son service Adsense. Pour le géant de la Toile, il s'agit de se renforcer dans la publicité en ligne classique dite « display » (bannières, vidéos, etc.). Chez Google France, on est convaincu que la vente de liens sponsorisés, où Google est un acteur ultradominant, continuera à progresser plus vite que la publicité classique. Mais, sur ce dernier marché, le géant, avec son puissant réseau et un ciblage efficace, voit l'opportunité d'élargir sa part.Concrètement, le système lancé hier est issu de l'intégration d'une technologie de DoubleClick, spécialiste de la publicité sur Internet acquis l'an passé par Google. Il sera testé dans quelques semaines auprès d'annonceurs en France, Allemagne, Royaume-Uni et aux États-Unis : ils pourront adresser leurs messages aux internautes intéressés par l'une ou l'autre des centaines d'intérêt listées, pour ? a priori ? une meilleure efficacité. Ce ciblage « comportemental » est déjà courant dans la publicité en ligne. Un petit programme (cookie) s'installe sur les ordinateurs et enregistre si un internaute fréquente des sites de sports, de voiture, etc. Google était plutôt en retard dans ce domaine qui suscite de vifs débats sur le respect de la vie privée. Il assure innover : les internautes ont la possibilité de refuser l'enregistrement de leurs centres d'intérêt, de les définir eux-mêmes, et les notions « sensibles » (santé, religion, etc.) ont été exclues. I. R.

latribune.fr

24 Mars 2009, 1:27

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