Une économie sous perfusion

Le scrutin de demain devrait également sanctionner la gestion économique calamiteuse de Mahmoud Ahmadinejad, qui avait promis de mettre l'argent du pétrole sur la table de tous les Iraniens. Il a surtout fait de l'Iran une économie sous perfusion? pétrolière. Plus de 90 % des revenus d'exportations de la République islamique et 75 % des recettes fiscales dépendent directement des hydrocarbures. L'Iran, qui produit 3,7 millions de barils par jour contre 6 millions en 1974, est contraint d'importer du carburant faute de capacités de raffinages suffisantes. Le président sortant a mis en place une politique de redistribution massive des subsides pétroliers qui ont coûté près de 200 milliards de dollars depuis son élection en 2005. Les dépenses publiques ont dans le même temps progressé de 40 % provoquant une poussée d'inflation qui a exacerbé les tensions sociales. Sur 70 millions d'Iraniens, 14 millions vivent sous le seuil de pauvreté. X. H.
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