DIX PERSONNES EN GARDE à VUE

dix personnes ont été placées en garde à vue dans l'enquête sur les « sabotages » à la SNCF, a annoncé hier la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie. Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a exprimé son « soulagement » en constatant qu'il n'y avait « pas de cheminots » dans ce groupe. Selon des sources proches du dossier, c'est un total d'« une vingtaine de personnes » qui ont été interpellées. Serait concernée une « communauté ultragauche » qui vit à Tarnac, en Corrèze. La plainte déposée dans cette affaire par la SNCF avait été saisie lundi par le parquet antiterroriste de Paris. Quatre tiges de fer à béton ont en effet été fixées sur des caténaires, dans la nuit de vendredi à samedi, dans l'Oise, l'Yonne et la Seine-et-Marne. Des actes « sur un tracé un peu en étoile », dont la fédération syndicale Fgaac avait signalé qu'ils ne pouvaient « pas être une coïncidence ». Par ailleurs, dimanche, des plaques de béton ont été retrouvées sur les voies, dans l'Aude ? un événement, « plus amateur », selon les observateurs, qui ne serait pas lié aux incidents de la veille.
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