François Fillon a annoncé hier qu'une partie des fréquences de la quatrième licence de téléphonie mobile de troisième génération serait réservée à un nouvel opérateur. Une décision surprise, alors que le secrétaire d'État au Numérique, Éric Besson, avait indiqué en octobre dernier qu'il n'était question « ni d'imposer ni d'exclure » un nouvel entrant. La France est le dernier grand pays européen à n'avoir que trois opérateurs mobiles propriétaires de leurs réseaux, en l'occurrence Orange, SFR et Bouygues Télécom. Le fournisseur d'accès à Internet Free est toujours intéressé et « se sent légitime pour devenir le quatrième opérateur mobile dont la France a besoin ». Il était le seul candidat lors du dernier appel d'offres mais n'avait pas été retenu en octobre 2007 pour des raisons financières. Le régulateur des télécoms devra lancer un appel à candidatures au premier trimestre, après la tenue d'un débat au Parlement. PAGE 11, éditorial page 8 et lire également page 4 la nouvelle autorité de la concurrence est lancée

latribune.fr

24 Jan 2009, 1:27

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