cite>Thomson a bondi de 28,5 % hier dans d'importants volumes d'échanges, se hissant à 1,51 euro, porté par des rumeurs concernant une possible entrée du Fonds stratégique d'investissement français à son capital. Une porte-parole de Thomson a confirmé que le groupe étudiait bien ce scénario parmi d'autres. « À ce stade, c'est toujours une option. C'est quelque chose sur lequel on travaille », a-t-elle déclaré. En décembre, « Le Figaro » avait rapporté que Thomson figurait en tête de liste des priorités du fonds souverain. Le titre Thomson, devenu un « penny stock » à la fin de l'année dernière, a ainsi doublé depuis son plus bas niveau, atteint début décembre.discrétionThomson avait été particulièrement malmené en 2008, avec un cours de Bourse divisé par 10. Une descente aux enfers née des inquiétudes liées à son endettement et à une éventuelle augmentation de capital. Un apport de liquidités, de la part d'un actionnaire stable et de long terme, permettrait au groupe d'éloigner cette menace. Frédéric Rose, le nouveau directeur général de Thomson, nommé en septembre, est pour l'heure resté assez discret sur ses intentions en dehors d'une action sur la structure de coûts du groupe en restructurant, vendant ou arrêtant les activités non rentables. O. H.

latribune.fr

24 Jan 2009, 1:38

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