rhodia EN QUÊTE DE TRÉSORERIE

Le chimiste pourra-t-il encore compter sur les abondantes ressources garanties par son activité de gestion des crédits carbone après 2012 ? Là est toute la question. À partir de cette date, des incertitudes planent sur la façon dont seront déterminés les quotas et sur le sort réservé au traitement des gaz industriels. Seul hic : le pôle CER (Certified Emission Reduction) constitue aujourd'hui le principal générateur de trésorerie pour Rhodia. En 2007, il a représenté 82 % des flux totaux générés par le groupe. Pour 2008, la contribution de la branche crédits carbone pourrait, selon les analystes d'Oddo, s'élever à 143 millions d'euros alors que les métiers de chimie devraient consommer 100 millions d'euros de cash. De l'aveu de son président, la société devra donc s'atteler dans les quatre années à venir à la recherche de nouveaux relais de trésorerie. Avec un enjeu de taille : faire face au remboursement de 1,7 milliard d'euros d'obligations arrivant à échéance entre 2013 et 2014. Le tout, sachant que la dette financière nette de Rhodia atteignait environ 1,5 milliard d'euros à fin septembre. F. M.
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