La reprise des livraisons de gaz russe à l'Europe attendue ce matin

Nous escomptons que demain à 8 heures, les livraisons de gaz russe recommencent », a déclaré hier après-midi le commissaire européen à l'Énergie, Andris Piebalgs, après une nouvelle journée de négociations avec Russes et Ukrainiens. « Nous pouvons nous attendre à ce que 24 heures plus tard les livraisons arrivent aux consommateurs européens », a-t-il ajouté. C'est la troisième fois en quatre jours que la reprise des approvisionnements est sur le point d'intervenir. Elle a achoppé successivement sur l'exigence russe de disposer de ses propres observateurs puis sur une tentative impromptue du Premier ministre ukrainien, Yulia Tymochenko, de faire annuler les dettes de son pays à l'égard de Gazprom à la faveur de cet accord.La présidence tchèque de l'Union européenne a donc dû remettre hier en circulation une nouvelle version des termes de référence, finalement signée hier sans déclaration additionnelle. « Nous avons pour la première fois l'accord des trois parties », a expliqué Andris Piebalgs, en marge d'un Conseil extraordinaire des ministres de l'Énergie.« discipliner » NaftogazQuant aux approvisionnements, ils devaient donc reprendre ce matin, si l'on en croit les promesses russes. « Nous croisons les doigts », assurait dés hier matin le porte-parole du Premier ministre Vladimir Poutine, Dimitri Peskov. « Gazprom va rétablir les livraisons de gaz ? si aucun nouveau problème n'intervient », a confirmé de son côté le directeur général adjoint de Gazprom, Alexandre Medvedev. La quantité de gaz technique nécessaire au fonctionnement du réseau et la durée de la mission d'observation restent cependant un sujet de désaccord avec l'entreprise ukrainienne Naftogaz, soupçonnée de ponctionner une partie des flux. Les Russes voudraient rendre permanente la mission de surveillance mise en place afin de « discipliner » leurs partenaires. Toutefois, les déclarations de la partie russe n'ont jamais été aussi positives que ces dernières heures.L'accord scellé hier, s'il rassure l'Europe, ne préjuge pas du règlement du conflit sur les livraisons russes à Kiev et le prix du transit via l'Ukraine. Une dispute qui oppose de plus en plus frontalement le président Viktor Iouchtchenko, étonnamment en retrait depuis le début de la crise, et le Premier ministre Yulia Tymochenko, qui tente de renforcer sa position sur le plan intérieur. n © BLOOMBERG NEWS245 milliards Texte de base sur deux ou trois lignes maximum.
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