Prudence sur les blue chips internationales

Les gérants de grandes capitalisations internationales sont restés prudents en investissant dans les valeurs défensives tout en sortant des valeurs financières. Ainsi Ben Kottler, en charge du fonds MFS Meridian Global Equities Fund, 1er de la catégorie (? 31,09 % en 2008), a choisi d'investir dans des valeurs « liées à la consommation qui offrent une marque très forte et des bilans équilibrés, ce qui leur permet de mieux résister à la baisse de l'économie mondiale. Nous avons aussi parié sur les holdings dans le secteur de la santé. Enfin, nous n'avons pas été touchés par les problèmes sur les valeurs financières ou les matières premières, n'ayant ni banque américaine ou britannique, ni métal, ni valeur minière dans notre portefeuille ». niveau de liquiditéUne prudence qui se retrouve chez de nombreux fonds de la catégorie et qui se traduit par un niveau de liquidité important dans les portefeuilles. Ainsi, pour Joël Reuland, gestionnaire du fonds BL Global Equities (2e de la catégorie), « au cours du quatrième trimestre 2007, nous avons considérablement augmenté le niveau des liquidités et tout au long de l'année 2008, où il s'est situé dans une moyenne de 23 % ». Enfin, les fonds investis en devises locales ont bénéficié d'un coup de pouce avec l'appréciation de ces devises.Aujourd'hui, une partie des fonds mise sur l'opportunisme. Ainsi, pour Céline Piquemal-Prade, gérante du fonds Comgest Monde (4e rang), « nous sommes investis à 100 % car nous avons bénéficié des ventes forcées des hedge funds pour acheter peu cher des belles valeurs, comme les consolidateurs, qui bénéficieront de la crise pour gagner des parts de march頻. modèle d'entreprisePour d'autres gérants, la prudence reste de mise en conservant une partie du portefeuille en cash. Malgré tout, « nous continuons à investir dans des sociétés dont le modèle d'entreprise nous semble pertinent et intelligible, qui disposent d'un avantage compétitif et dont le cours de Bourse se situe en deçà de leur valeur intrinsèque », souligne Joël Reuland. Marianne Lagrange
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