Responsable de l'activité ETF chez Lyxor.Lyxor est le leader français des ETF et numéro deux européen avec 23,3 % de parts de marché et 23,8 milliards d'euros sous gestion. Quelles sont vos anticipations pour les prochaines années ? La part des ETF dans les portefeuilles devrait continuer à croître : les investisseurs continuent de plébisciter la gestion passive pour des raisons de coûts et de contexte de marché volatil. La liquidité intraday est un des atouts majeurs des ETF appréciés par les gérants. Elle se mesure à la fois par les volumes négociés mais aussi par les fourchettes de cotation. Les ETF sont devenus un outil de gestion pour les professionnels tant tactiques que directionnels, nous anticipons donc la poursuite de la hausse du nombre d'utilisateurs. Par ailleurs, la forte volatilité et l'incertitude sur les marchés poussent les investisseurs à accorder une prime aux ETF les plus liquides et à se concentrer sur les indices les plus connus, voire larges : CAC 40, DJ Euro Stoxx 50, MSCI Europe.Vous êtes la référence du modèle de la réplication synthétique. Quels en sont les avantages ? Pesant plus de la moitié des encours européens à fin 2008, nous pensons que cette technique va s'imposer de manière encore plus notable. En effet, la plupart des émetteurs, dont les derniers entrants, ont choisi cette technique, que ce soit CASAM (Crédit Agricolegricole), DBX (Deutscke Bank) ou Commerzbank. iShares, le leader américain des ETF, propose aussi cette technique à ses clients européens, bien que ne l'ayant pas développée aux États-Unis pour des raisons d'efficience fiscale qui sont propres au marché américain.La liquidité intraday est un des atouts majeurs des ETF.flash interview

latribune.fr

25 Mars 2009, 1:37

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