le marché des cosmétiques espère une amélioration pour septembre

Des ventes en chute de 10 % chez Estée Lauder, de 15 % chez Interparfums, de 17,5 % chez L'Oréalcute;al ou même de 30 % pour la branche parfumerie d'Hermès? Le premier trimestre 2009 n'est pas rose pour les cosmétiques de luxe. En plus de la consommation ralentie dans les pays développés, l'effondrement de quelques marchés comme Dubaï ou la Russie et la baisse de 30 % du travel retail se conjuguent pour faire plonger les ventes de soins, parfums et, dans une moindre mesure, de maquillage haut de gamme. Mais le déstockage massif des grands magasins et autres circuits multimarques reste la cause première de cet effondrement. « Ce phénomène devrait progressivement cesser à partir du deuxième trimestre », rassure Jean-Paul Agon, le PDG de L'Oréalcute;al. En attendant, tous multiplient les promotions et les mises en avant en magasin pour tenter de prendre des parts de marché aux voisins. « Les petits échantillons cadeaux, qui étaient moins en vogue depuis 2002, retrouvent du succès aux États-Unis », note le patron de Clarins, Philip Schearer. Mais les groupes refusent pour la plupart de faire davantage d'entorse à leur stratégie et préfèrent regarder l'après-crise. « On ne modifie rien, au contraire, on regarde davantage de nouvelles licences qu'il y a un an », confie Philippe Bénacin, PDG d'Interparfums. Les budgets publicité sont aussi maintenus, tout du moins officiellement, pour profiter de parts de voix plus accessibles. Le groupe Puig promet ainsi pour septembre deux lancements sur Nina Ricci et Prada qui seront « impossibles à rater » selon le patron, José Manuel Albesa. S. L.
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