La Maaf ne fait pas mentir son slogan publicitaire. La mutuelle niortaise a bien été la « préférée » de 82.000 clients supplémentaires qui l'ont rejointe l'an dernier. L'assureur mutualiste a aussi engrangé 96.000 véhicules supplémentaires net de résiliations (+ 2,6 %), 100.000 contrats habitation supplémentaires (+ 4,2 %) et 86.000 contrats de prévoyance supplémentaires (+ 5,6 %). Toutes les branches d'activité sont en croissance, à l'exception de l'assurance-vie en recul de 7,9 % (sur un marché à ? 10,6 %). Si bien que le chiffre d'affaires global progresse de 1,7 %, à 3,4 milliards d'euros, tiré par l'assurance non vie en hausse de 3,8 %. Thierry Derez, président-directeur général, l'explique par « l'offre compétitive ».prix, pub, distributionEn assurance auto, qui reste le c?ur historique de la Maaf et représente encore la moitié de son activité, les tarifs n'ont en effet pas connu d'augmentation depuis cinq ans. Cette politique de prix agressive se combine à un investissement publicitaire et marketing massif de 56 millions d'euros en 2008 et à l'efficacité de la distribution multicanal (Internet, téléphone, agence). Les devis et les souscriptions en ligne servent de plus en plus de locomotive commerciale. « Cette croissance s'est accompagnée d'une bonne rentabilité de l'activit頻, précise le directeur général délégué Étienne Couturier. La mise en commun de services ? réparation de sinistres, réassurance, gestion d'actifs notamment ?, au sein de la structure du groupe Covéa auquel appartient Maaf aux côtés de MMA et GMF, permet « de faire des économies significatives qui se répercutent sur les tarifs ». Pour ces raisons, combinées avec une baisse de la fréquence des accidents de la route, le ratio combiné de la mutuelle (rapport des sinistres et des frais de gestion sur les primes encaissées) s'améliore à 99,2 % contre 99,6 % un an plus tôt. « Les fondamentaux techniques de la Maaf font la différence en temps de crise », estime Étienne Couturier. Le résultat net de 121 millions d'euros, contre 193 millions en 2007, est certes en baisse en raison de la diminution des produits financiers, mais la solidité du groupe est confirmée avec des fonds propres de 2,1 milliards d'euros, en hausse de 6 %, et une marge de solvabilité équivalente à 342 % des exigences réglementaires. S. So.

latribune.fr

26 Mai 2009, 1:41

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