Alken Asset Management (AAM), société de gestion basée à Londres et fondée par Nicolas Walewski en janvier 2006, compte désormais un second associé en la personne d'Antoine Badel, spécialiste des secteurs technologie, assurance et immobilier.La société a connu un succès rapide, ses encours atteignant 3 milliards d'euros à l'été 2007 grâce notamment au fonds Alken European Opportunities. Victime de son succès, ce fonds a été fermé quelques mois aux souscriptions pour en garder le contrôle et éviter qu'une trop forte collecte ne dilue la performance. Depuis, la crise est passée par là. Les actifs ont été divisés par deux en raison d'un effet marché négatif (80 %) et de rachats (20 %). Mais les clients sont restés fidèles. Il est vrai que Nicolas Walewski affiche une performance moyenne de 6,2 % sur dix ans, après frais de gestion, ce qui rassure les clients. Aujourd'hui, AAM gère 1,5 milliard d'euros.Une gamme de trois fonds est proposée : Alken European Opportunities, Alken Small Cap Europe (35 millions d'euros) et Alken Capital One, un hedge fund avec un biais long (5,5 millions d'euros). Sur ce produit, les fonds sont bloqués entre trois et cinq ans, et l'objectif, à terme, est de prendre des participations significatives dans des sociétés. Depuis le début de l'année, ces trois fonds gagnent respectivement 18,68 %, 15,77 % et 30,41 %. AAM a aussi développé une activité de gestion sous mandat qui représente 150 millions d'euros. Cela permet d'adapter la gestion au profil de risque des clients.InstitutionnelsTrois commerciaux sont en charge de la vente des produits principalement auprès d'investisseurs institutionnels européens (caisses de retraite, assureurs, fonds de pension, etc.). À l'inverse, les plates-formes et conseillers en gestion de patrimoine ne sont pas démarchés. En termes de développement, la société de gestion discute avec des fonds souverains qui présentent l'avantage de pouvoir placer de gros tickets de l'ordre de 100 à 500 millions d'euros. T. S.

latribune.fr

25 Juill 2009, 1:51

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