Un pas en avant, deux en arrière. Alors qu'une solution semblait proche il y a encore quelques jours, le dossier de la télévision mobile personnelle est de nouveau enlisé. Selon nos informations, mardi, lors d'une réunion au secrétariat d'État à l'Économie numérique, Orange et SFR ont fait savoir qu'ils ne voulaient pas financer la construction du réseau de diffusion alors qu'ils ne sont pas propriétaires des fréquences, les autorisations ayant été attribuées aux chaînes. Bouygues Télécom avait déjà, quelques jours auparavant, refusé le système envisagé par les services de Nathalie Kosciusko-Morizet. La preuve que le modèle économique de la TMP reste toujours aussi introuvable.Le gouvernement revient donc quasiment au point de départ. Les services du ministère mais aussi du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) vont donc se remettre au travail pour tenter de trouver une nouvelle solution susceptible d'emporter l'adhésion de tous, opérateurs et chaînes, aux intérêts opposés.d'ici un an au plus tôtSelon nos informations, une modification de la loi relative à la modernisation de la diffusion audiovisuelle n'est pas totalement exclue. Ce qui reporterait encore un peu plus une éventuelle ouverture du service au public. Initialement espérées cette année, les premières images via la TMP ne seront pas visibles avant l'an prochain. O. Pi.

latribune.fr

27 Mai 2009, 1:41

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