Ménages exsangues

chronique du consensusDepuis vingt-cinq ans, seuls les 5 % les plus riches des Américains ont vu croître leurs revenus, tandis que les 50 % les moins fortunés ont vu leur pouvoir d'achat stagner. En conséquence, le seul moyen de maintenir un fort taux de croissance aux États-Unis a été d'offrir du pouvoir d'achat aux ménages en leur permettant de s'endetter massivement : la dette des ménages a ainsi explosé, passant de 90 % du revenu disponible en 1998 à 134 % du revenu disponible (soit 13.900 milliards de dollars). L'assouplissement des conditions de crédit permis par l'innovation financière a conduit leur taux d'épargne des ménages en territoire négatif (? 0,5 %). Pendant quinze ans, la hausse de l'endettement des ménages a été autorisée par l'appréciation sans précédent de la valeur de leur patrimoine, suite aux gains énormes réalisés sur les marchés financiers et surtout sur l'immobilier. L'heure du réveil a sonné ! La baisse de la richesse financière et immobilière a conduit les ménages à réduire leur taux d'endettement en 2008 pour la première fois depuis plus de cinquante ans (? 0,8 % au troisième trimestre 2008). Pour autant, ces derniers doivent faire face à un recul de la valeur de leur patrimoine plus rapide que celle de leur dette. En conséquence, la dette rapportée à la valeur patrimoniale des familles américaines s'est fortement accrue au cours des derniers mois, entraînant une chute de leur solvabilité et une baisse de la consommation. Aujourd'hui, la dette nette atteint un record à 29 %. Le précédent point haut, atteint juste avant la récession de 1990-1991, était de 21 %. Avec la forte hausse du chômage, les ménages n'ont plus d'autre choix que de réduire drastiquement leur taux d'endettement, ce qui invalide la thèse d'une reprise rapide de la consommation des ménages en 2009. En conséqwuence, si la politique de taux zéro de la Fed ne change pas fondamentalement la donne. ntexte exergueAccummy nos ea facil ullutat, se molesed minim iuscip eum vulla alissed eu feu feum irilla feuis eugiam, sim at.An ulla con endig
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.