Des filières à la hauteur des grandes écoles

« Au niveau mastère, il y a désormais peu de différence entre grande école et université. Un bac + 5 sortant de Centrale et un diplômé de même niveau de l'INPG, par exemple, offrent les mêmes compétences et le même niveau », relève Philippe Vivien, directeur des ressources humaines d'Areva. Lui qui recrute 12.000 nouveaux salariés par an dans le monde, dont 4.000 en France, et connaît parfaitement les points forts et les points faibles de chacune des formations d'ingénieurs ou de techniciens, constate : « La convergence entre les écoles et les universités s'est réalisée il y a déjà plusieurs années au niveau de référence qu'est le bac + 5. C'est notamment une des conséquences du processus de Bologne qui vise à structurer les formations supérieures européennes en trois niveaux : licence, mastère, doctorat. Nous n'en sommes qu'au début de la convergence. » La montée en force des universités va donc se poursuivre fortement et la fracture tellement française entre grande école et université est en passe de se résorber. P. J.
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