Un an après son triste record, le dollar tient bon

monnaieLes années se suivent, mais heureusement ne se ressemblent pas. Il y a exactement un an, alors que le pétrole s'envolait, le dollar s'enfonçait en terres inconnues. Le 15 juillet dernier, le billet vert pulvérisait son record de faiblesse face à l'euro, à 1,6038, alors que le pétrole, avec qui il entretenait une corrélation inverse très étroite, venait de crever un plafond historique à plus de 147 dollars le baril pour le WTI. Hier, 14 juillet, le baril de brut se négociait juste en dessous de 61 dollars, tandis que le dollar oscillait autour de 1,40 pour 1 euro. Le monde respire : alors qu'il entrevoit le bout du tunnel de la pire crise économique et financière des temps modernes, il échappe au tohu-bohu additionnel qu'aurait provoqué cette année le double choc dollar-pétrole de 2008.la dette la plus liquideLa résistance du dollar, si elle surprend plus d'un stratège au moment où gronde la contestation envers son statut de monnaie de réserve internationale, trouve pourtant une explication. Les investisseurs boudent le dollar lorsqu'ils retrouvent le goût du risque et ils l'achètent quand ils sont, comme aujourd'hui, tourmentés. Parce que les États-Unis restent la première puissance mondiale et que leur marché de la dette est le plus liquide du monde. Et tant pis si le déficit de l'État fédéral a pour la première fois de l'histoire franchi le cap des 1.000 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de l'exercice fiscal qui se termine fin septembre. I. C.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.