SmartPool accueille 14 nouveaux partenaires

opérateur boursierAlors que les autorités politiques et boursières s'intéressent de plus en plus aux « dark pools » et à la nécessité de renforcer éventuellement la réglementation, ceux-ci poursuivent leur développement. Hier, Nyse-­Euronext a indiqué compter 14 nouveaux membres pour son pôle de liquidité. Il faut dire qu'avec la crise financière la taille moyenne des ordres a fondu comme neige au soleil. De quoi compliquer la tâche des investisseurs institutionnels dont les transactions sont plus importantes et qui ne souhaitent pas forcément avoir à tronçonner leurs ordres pour éviter d'avoir à dévoiler au reste du marché leur stratégie, au risque d'être suivi ou contré. atouts de la discrétionLe dark pool leur permet d'échanger des blocs de titres en toute discrétion, tout en respectant les règles en vigueur. La directive Marchés d'instruments financiers (MIF), entrée en vigueur en novembre 2007, permet en effet d'échapper à l'obligation de transparente prénégociation, c'est-à-dire d'indiquer au marché ses intérêts en taille et en prix. Mais à deux conditions : que les ordres exécutés soient de taille importante ou que le dark pool exécute les ordres qui lui sont confiés sur la base d'un prix importé d'un marché réglementé ou d'un autre lieu d'exécution.« À l'heure actuelle, nous exécutons des transactions de taille quatre fois plus importantes que la moyenne en Europe avec des améliorations de prix de 4 à 5 points de base. C'est une proposition de valeur remarquable pour nos clients », explique Lee Hodgkinson, le directeur général de SmartPool. De quoi attirer 11 nouveaux membres : Credit Suisse, Exane, Instinet Europe, ITG, Knight Capital Europe, Neonet, Nomura, Oddo & Cie, RBS/ABN-Amro, Sanford C Bernstein et UBS. Lancé en février dernier en partenariat avec JP Morgan, BNP Paribas et HSBC, Smart Pool a connu un essor d'activité de plus de 90 %. Les régulateurs de marché ne sont pas particulièrement à l'aise avec ces marchés. Et en particulier avec les dark pools lancés par certaines banques et qui laissent diffuser une partie des intérêts alors même qu'ils ne sont pas censés participer au processus de formation du prix. Selon le « Financial Times », le Comité européen des régulateurs (CESR) doit tenir une réunion avec quatre d'entre eux aujourd'hui. C. FR.
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