Pas de répit pour les investisseurs. Au lendemain d'une envolée de 11,18 %, la Bourse de Paris a limité son gain à 2,75 % hier, à 3.628,52 points. Signe de la nervosité des gérants et des épargnants, le titre Dexia a rechuté de 15,20 %, à 5,3 euros, soit la plus forte chute de l'indice CAC 40, la Belgique ayant démenti étudier la nationalisation de la banque.Après s'être fait des cheveux blancs en raison d'une crise financière aujourd'hui prise à bras-le-corps par les gouvernements européens et américain, les investisseurs s'inquiètent d'une probable dégradation de l'économie. À juste titre, puisque l'indice de l'institut ZEW, publié hier, témoigne d'une chute de la confiance des milieux financiers allemands, en octobre.De fait, les stratégistes d'ING Investment Management estiment que les bénéfices des entreprises européennes devraient toucher un plancher au second semestre 2009. " Le monde développé ne pourra pas éviter une récession. Une reprise des marchés d'actions, à partir de 2009, ne sera que progressive et modeste ", prédit ING IM.

latribune.fr

29 Oct 2008, 1:49

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