2012 et 2017 en ligne de mire

2009, année des ambitions électives. La préparation des européennes sera le sport principal des grandes forces politiques avec, en arrière-plan, la préparation des combats majeurs de 2012 et, pour les plus jeunes, de 2017. À gauche, avec un Olivier Besancenot en franc-tireur, la bataille de leadership va s'intensifier entre Martine Aubry et Ségolène Royal. Avec une « prime de présidentialisation » pour la nouvelle Première secrétaire si le PS fait un bon score. Que Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius, qui pensent tenir les ficelles en coulisses, se méfient de la dame du Nord. Côté majorité, la bataille entre les jeunes ambitieux sera à fleurets mouchetés. Nicolas Sarkozy étant probablement candidat à sa réélection en 2012, l'UMP n'a pas à chercher de chef. Le quinquennat n'étant plus renouvelable qu'une fois dans la nouvelle Constitution, une longue guerre de positions attend la droite. Xavier Bertrand, dit « le chouchou », est chargé par le président de remobiliser le parti et de moderniser la relation avec les militants en s'inspirant de l'expérience Obama sur Internet aux États-Unis. Tous ceux qui pensent déjà à 2017 pas seulement en se rasant ? Copé, Juppé, Villepin ? ne feront pas de cadeau au nouveau secrétaire général de l'UMP en cas de déception aux européennes. Deux autres acteurs seront en embuscade. Le Premier ministre, François Fillon, qui a démontré sa ténacité en durant à Matignon et dont Nicolas Sarkozy reconnaît la loyauté. Et l'incontournable François Bayrou, toujours perdu au centre, qui va chercher à se refaire une santé politique aux européennes.
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