Et si la chance de 2009, dans la vie politique française était un éclatement du PS, clarifiant enfin la ligne idéologique d'un parti traversé de multiples déchirements. Le Parti socialiste ne s'est jamais remis de la double fracture qu'ont constitué le 21 avril 2002 (Jospin éliminé dés le 1er tour face à Le Pen) et le 29 mai 2005 (référendum sur la Constitution européeenne). Englué dans une crise de leadership loin d'être résolue, et confronté à la concurrence de l'extrème gauche de Besancenot, le PS va devoir choisir entre la ligne à gauche incarné par Martine Aubry et Benoit Hamon et la stratégie de l'alliance au centre poussée par Ségolène Royal et attendue par François Bayrou, qui se considère comme le seul vrai opposant à Nicolas Sarkozy.

latribune.fr

26 Déc 2008, 1:27

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