La situation financière des entreprises sera le premier élément de vulnérabilité. Déjà, alors que les effets de la crise financière ne se sont pas encore pleinement transmis à l'économie réelle, le greffe du tribunal de commerce de Paris a noté un bond de 11 % des déclarations de cessation des paiements depuis le début de l'année. Or, les défaillances d'entreprises ont des effets d'entraînement en raison des ardoises laissées chez les fournisseurs.Le protectionnismeLa mondialisation ne va pas s'arrêter avec la récession et les mouvements de fusion et acquisition non plus, même si une pause est probable en 2009. Mais la difficulté va venir de l'apparition de nouvelles barrières que les gouvernements s'apprêtent à ériger pour protéger un secteur industriel ou leur balance commerciale. Certains groupes multipays pourraient se retrouver ainsi piégés.

latribune.fr

26 Déc 2008, 1:28

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