Jusqu'où ira Zuckerberg

Mark Zuckerberg a déjà la jeunesse (24 ans) et la fortune (1,5 milliard de dollars) pour lui. Mais le fondateur du site communautaire Facebook ne va pas s'arrêter là. Au point que certains oracles prédisent que ce réseau social a de bonnes chances d'être le prochain Google ! Après avoir volé en 2008 la vedette à MySpace comme site communautaire le plus visité au monde, Facebook, qui n'a pas encore 4 ans, teste de nouveaux services? et de nouvelles recettes. Sa capacité à transformer en chiffre d'affaires une audience planétaire sera le juge de paix. Un autre météore du Web est à surveiller en 2009, Evan Williams, le patron et cofondateur du site Twitter. Surgie il y a quelque mois (en fait ce service de microblogging a été créé il y a deux ans sous le nom d'Odeo), cette start-up a déjà refusé le mois dernier de se faire racheter par? un certain Facebook. Elle affiche une confiance à la hauteur de sa croissance.Côté finance, John Mack est l'homme à suivre. Le patron de Morgan Stanley a réussi à recapitaliser in extremis pour 9 milliards de dollars sa banque en octobre et lui a évité d'être acculée à la faillite. Mais Morgan Stanley doit évoluer alors que le modèle de banque d'affaires indépendantes doit composer avec les contraintes du nouveau contrôle de la Fed. En France, Frédéric Oudéa, le nouveau directeur général de Société Générale, aura à confirmer que la banque est sortie totalement immune de l'affaire Kerviel. Il devra également valider la capacité de résistance du modèle de la SocGen avec une banque d'investissement, ancien moteur du groupe, dont la rentabilité baisse. Enfin, John Varley, le directeur général de Barclays, a parié gros en rachetant les activités de Lehman Brothers aux États-Unis dont les revenus sont en forte baisse, voire en voie de disparition. Barclays doit également prouver aux marchés qu'elle peut continuer d'évoluer malgré son refus de l'aide publique en capital.L'heure de vérité approche également pour Carlos Ghosn. Dans un secteur profondément secoué par la crise, le patron emblématique de Renault et Nissan est attendu au tournant. Il va devoir prouver que ses choix stratégiques auront été les bons. Il devrait devenir PDG de Renault en mai prochain, quand Louis Schweitzer abandonnera la présidence du conseil d'administration.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.