Le président en première ligne

Barack Obama, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, est évidemment l'homme de l'année 2009. Sur le front intérieur, il va devoir apporter des réponses fortes à une profonde crise économique et financière. Sur le front extérieur, il devra également gérer l'après-Bush. En matière de politique étrangère, ses propositions sont sur plusieurs points en rupture avec son prédécesseur : retrait rapide des troupes en Irak, négociations sans préalables avec l'Iran, renforcement du contingent américain en Afghanistan, fermeture de Guantanamo. Il est également très attendu sur le conflit israélo-palestinien même s'il souhaite poursuivre l'isolement du Hamas. La réaction de Mahmoud Amadhinejad est également la grande inconnue de l'année. L'Iran, qui fêtera l'an prochain le trentième anniversaire de la révolution iranienne, ne manquera pas de tester le nouveau président américain. Mais les vraies tensions pourraient venir de Chine où le président Hu Jintao doit faire face à la montée de la grogne sociale provoquée par les fermetures d'usines. Gros temps également pour le président russe Dmitri Medvedev et son Premier ministre Vladimir Poutine contraints de gérer la plus grave crise économique qu'ait connu le pays depuis le krach de 1998. Le président vénézuélien Hugo Chavez, qui a déjà dilapidé une grande partie de ses pétrodollars, pourrait également être fragilisé par les chutes des cours du brut. L'année sera longue également pour le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, qui va devoir contenir la crise financière qui frappe à la porte des pays en développement. Le patron de la Banque mondiale, Robert Zoellick, s'efforcera de colmater les brèches sociales.
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