Vous avez dit 6.000 points  ?

chronique des marchésL'action se déroule en 2012. Aux effluves des premiers bourgeons du printemps se mêle un parfum de revanche. Celle des marchés boursiers sur une crise économique et financière historique. Les 5.000 milliards de dollars injectés par le G20 dans l'économie ont permis, contre toute attente, au PIB mondial de retrouver un rythme de croissance annuel de 5 % semblable à celui des années fastes de 2003 à 2007. Redonnant, ainsi, aux investisseurs le goût du risque, et surtout des raisons de croire en une dynamique vertueuse pour les bénéfices des entreprises. Les flux acheteurs sont tels que le CAC 40 vient de franchir les 6.000 points, renouant ainsi avec ses plus-hauts de l'été 2007. Le remake de la Grande Dépression n'a finalement pas eu lieu et les craintes de voir la planète sombrer dans la faillite ont disparu.Cette vision, a priori, utopique du futur n'est pourtant pas le fruit d'un oracle zélé. Au contraire, elle résulte d'un sondage très sérieux réalisé par Pascal Quiry et Yann Le Fur, les coauteurs de l'ouvrage «?Vernimmen?», bien connu des étudiants en finance d'entreprise. Sur un échantillon de 3.000 internautes fréquentant le site Vernimmen.net et censés représenter un « bon reflet de ce que pensent tous ceux qui s'intéressent à la finance aujourd'hui », 94 % voient, en moyenne, la Bourse de Paris revenir à 6.000 points dans trois ans. Parmi eux, 11 % envisagent même un doublement de la valeur du CAC 40 d'ici deux ans. À l'inverse, les 6 % restants constituent la frange la plus pessimiste qui estime que plus jamais l'indice parisien n'évoluera à ces niveaux. Mais l'histoire a montré que la vérité sort parfois de la bouche d'une poignée d'incrédules. Rares étaient ceux, par exemple, qui auraient parié sur l'ampleur de la dégradation économique actuelle. Dès lors, mieux vaut, peut-être, rester attentif aux cris des Cassandre plutôt que de risquer de tomber dans les travers de l'autopersuasion. Fabio Marquetty l'histoire a montré que la vérité sort parfois de la bouche d'une poignée d'incrédules. Rares étaient ceux, par exemple, qui auraient parié sur l'ampleur de la dégradation. économique. .actuelle
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