Bien que la direction de General Motors affirme que son dépôt de bilan est désormais « probable », le constructeur se démène pour ne pas connaître le sort de Chrysler. Hier, GM a annoncé qu'il allait supprimer 1.100 points de vente parmi les 5.969 qu'il compte aux États-Unis. De plus, selon le « Wall Street Journal », GM aurait obtenu des concessions du syndicat UAW afin de réaliser 1 milliard de dollars d'économies salariales par an et de ramener de 20 à 10 milliards la contribution qu'il lui reste à fournir au fonds de couverture santé (Veba) de ses retraités. L'accord reste informel mais pourrait être conclu la semaine prochaine.GM a prévenu qu'au total, il entendait réduire son réseau de distribution à 3.600 points de vente d'ici à la fin 2010. Jeudi, Chrysler avait averti le tribunal chargé de superviser sa restructuration qu'il allait supprimer 789 concessionnaires sur 3.189, soit un quart de son réseau. Faute d'avoir obtenu un consensus de ses créanciers obligataires sur une drastique réduction de sa dette, Chrysler a dû se placer sous la protection du régime des faillites à la fin avril. Selon les analystes, la dissolution du groupe d'investisseurs récalcitrants devrait faciliter la réorganisation du constructeur que la Maison-Blanche espère voir aboutir en soixante jours au plus. Quant à Ford, sa situation tranche avec celle de ses concurrents : il n'a pas sollicité d'aide publique et vient d'annoncer qu'il visait un retour à la rentabilité en 2011.course contre la montreL'administration Obama a accordé jusqu'au 1er juin à General Motors, bénéficiaire de 15,4 milliards de dollars d'aides fédérales, pour lui présenter un plan de restructuration pérenne ou déposer à son tour son bilan. Si GM parvient à arracher un accord à la direction de l'UAW, il devra ensuite obtenir son approbation auprès des 60.000 adhérents de l'UAW au sein de l'entreprise. Il devra convaincre ses créanciers obligataires d'échanger 27 milliards de dollars de créances contre une participation de 10 % dans un GM « réorganis頻.GM enfin devra restructurer ses activités européennes. Hier, la direction de sa filiale Opel a prévenu qu'elle aurait besoin de 1 milliard d'euros en prêts relais pour continuer à opérer pendant les négociations avec les repreneurs potentiels. Les distributeurs d'Opel se sont, eux, déclarés prêts à investir 500 millions d'euros dans un fonds destiné à entrer au capital de la filiale.Éric Chalmet, à New YorkGM entend réduire son réseau de distribution à 3.600 points de vente d'ici à la fin 2010.

latribune.fr

29 Mai 2009, 1:39

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